Pistes pour améliorer la santé et sécurité du travail des éleveurs de porcs
En savoir plus : https://www.irsst.qc.ca/actualites/id/3049/sante-et-securite-agricole-le-cas-de-lelevage-porcin
Collaboratrices et collaborateurs : Nancy Beauregard, Alain Marchand, Université de Montréal ; Philippe Fravalo, Conservatoire national des arts et métiers ; Marie Archambault, Université de Montréal ; Pascal Thériault, Université McGill ; Philippe Roy, Université de Sherbrooke ; Heather Burnett, Université Paris Diderot-Paris ; Pierre Durand, Université de Montréal
Projet financé par : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
Une équipe de recherche multidisciplinaire du CRIPA, dirigée par la Dre Nancy Beauregard (École de relations industrielles, Université de Montréal) a analysé la santé et la sécurité du travail des éleveurs de porcs du Québec.
Producteurs curieux et proactifs. L’étude montre que la majorité des éleveurs de porcs sont à l’affût des connaissances leur permettant de mieux réfléchir et agir en prévention. Cet intérêt se traduit concrètement aussi au niveau des investissements en santé et sécurité du travail engagé par les éleveurs.
Les programmes d’assurance-qualité et de bien-être animal influencent la santé des éleveurs. Sans surprise, ces programmes guidant la régie d’élevage optimale ont un impact sur l’organisation du travail des éleveurs, et subséquemment, sur leur santé. Mais surtout cette étude indique clairement que ces programmes seraient un levier additionnel de prévention en santé et en sécurité du travail. Par contre, cette stratégie doit viser la réduction des demandes du travail (p.ex. investissements) incidentes à l’application des programmes afin d’en optimiser les bénéfices escomptés.
Perspective : les conjoints influenceurs positifs? Autre point, les dynamiques organisationnelles en agriculture sont encore largement centrées autour de l’entrepreneuriat familial. L’étude documente à cet effet une implication appréciable des conjoints dans l’entreprise agricole, modulée par l’occupation d’un emploi additionnel en dehors de l’entreprise agricole. Ainsi, intégrer le point de vue des conjoints à de futures études permettrait de vérifier si l’influence sociale des conjoints a un impact positif sur l’adoption de comportement liés à la santé et à la sécurité au travail des éleveurs de porcs.
